Qu’est-ce que je veux?
Est-ce que vous savez ce que vous voulez dans la vie? Eh bien, si oui vous êtes bien chanceux car la majorité des gens ne le savent pas. Qu’est-ce que c’est que cette épidémie? Comment dans un monde ou tout est plus possible que jamais, on peut ne pas savoir ce que l’on veut? Bonne question!
Avoir trop de choix ou ne pas en avoir du tout ça se rejoint quelque part, on se sent bloqué d’une façon ou d’une autre. Parfois, sous des apparences de choix, on se sent paralysé parce que dès qu’on prend une décision on pense que c’est l’autre choix qui aurait été meilleur. D’autre part, il y a celui qui croit que parce qu’il n’a pas de choix, il ne peut plus avancer. Lequel est plus paralysé? C’est une question de perspective et d’expérience personnelle.
Pour ma part, depuis que je suis petite, les gens autour de moi ont souvent essayé de m’imposer leurs choix et leur avis. Dans mon entourage, tout le monde a du caractère et tout le monde sait mieux que les autres ce qui est bon à faire, à penser ou à dire. Si j’ai le malheur de ne pas avoir une opinion ferme sur quelque chose, je reçois mille et un conseils : « Fais ceci c’est le meilleur choix», « Mais non fait cela tu ne te tromperas pas», « Passe part là, c’est le meilleur chemin», «Ne va pas là, ce n’est pas bon pour toi», « Tu n’es pas capable», «Étudie cela, c’est un bon métier pour une fille», «N’achète pas une maison, il faut savoir bricoler», et j’en passe…Bref, tout le monde me donne des conseils sans même me demander ce que j’en pense.
Pendant de nombreuses années j’ai eu l’impression que les autres savaient tout mieux que moi. Avant de prendre une décision, il me fallait demander conseil aux autres car sinon j’étais convaincue que j’allais me tromper. Je doutais tellement de moi, que les rares fois où j’ai osé prendre une décision, ça c’est retourné contre moi parce que j’étais certaine que c’est ce qui devait m’arriver. Ben oui, je n’avais pas demandé l’avis aux autres! Je n’arrivais pas à avoir une vision d’ensemble des situations par moi-même. D’autres fois, j’analysais tellement toutes les possibilités que, finalement, je ne passais plus à l’action car tout me semblait trop compliqué, long et impossible. Je me décourageais rien que d’y penser. Pire, d’autres fois, j’étais convaincue de ne pas mériter de réussir seule. Quelle angoisse et quel manque de confiance en moi.
Un jour j’ai dit : « Wow ça n’a pas de sens!». Je me suis demandée ce que je voulais vraiment. Ça m’a choqué de me rendre compte que parce que je ne m’étais jamais vraiment posée la question, je ne pouvais pas répondre clairement à cette interrogation. J’en avais seulement une vague idée. J’ai compris pourquoi j’étais si influençable, je ne savais pas moi-même ce que je voulais! Alors j’acceptais des conseils qui n’étaient peut-être même pas bon pour moi! Yark! Je n’ai pas aimé cette découverte. J’ai été choqué de constater tout le pouvoir que j’avais laissé aux autres sur ma propre vie. Comment les autres pourraient savoir ce qui est bon pour moi, ce que j’aime, ce qui me fait vibrer, ni même, quels sont mes talents. Ils me parlaient en fonction de leurs critères, de leurs expériences, de leurs valeurs et de leurs préjugés. Comment quelqu’un qui a peur de tout pourrai m’encourager à prendre des risques? Comment quelqu’un qui critique les autres peut m’accepter tel que je suis? Ou encore, comment quelqu’un de jaloux va m’aider à réussir?
C’est ainsi que j’ai décidé de me prendre en main, d’apprendre à mieux me connaître pour que personne ne décide plus jamais de ma vie à ma place. Je savais que je voulais ce qui me correspondait, ce qui me ferait évoluer, ce qui m’apporterait de la paix et de la satisfaction personnelle, de l’épanouissement, en accord avec mes valeurs et mes talents. En fait, pour découvrir ce que je voulais, j’ai du prendre du recul pour trouver une vision nouvelle. Je me suis éloignée de toutes les personnes qui voulaient me contrôler et j’ai commencé à m’écouter, à me poser des questions sur moi-même, mes goûts, mes valeurs, mes désirs profonds, mes talents et mes rêves. J’ai laissé parler mon cœur et j’ai été surprise de tout ce que j’ai découvert en moi. Je ne cherchais plus l’approbation des autres et mon monde intérieur était d’une richesse florissante. J’avais le sentiment que j’étais sur le bon chemin. J’ai compris qu’en écoutant mon intuition je pouvais sentir facilement ce qui me faisait du bien et m’apportait de la joie ou éloigner ce qui me stressait et refuser de vivre des expériences négatives. J’avais le choix de vivre ce que je voulais dans ma vie et de me réapproprier mon pouvoir sur moi-même. Quelle délivrance! Il ne me restait plus qu’à me pratiquer à m’affirmer. C’est ainsi, que lorsque nous savons ce que nous
voulons, nos valeurs sont claires et en harmonies, nous pouvons établir des limites à franchir ou à ne pas franchir. Les autres nous respectent davantage parce qu’ils comprennent que nous savons utiliser notre pouvoir intérieur pour faire respecter notre identité profonde.
Est-ce que vous savez ce que vous voulez? Comment faîtes-vous pour savoir ce qui est bon ou ce qui est mauvais pour vous? Vos commentaires m'intéressent, partagez votre expérience personnelle.
Bien à vous
Pascale Bélisle
Est-ce que vous savez ce que vous voulez dans la vie? Eh bien, si oui vous êtes bien chanceux car la majorité des gens ne le savent pas. Qu’est-ce que c’est que cette épidémie? Comment dans un monde ou tout est plus possible que jamais, on peut ne pas savoir ce que l’on veut? Bonne question!
Avoir trop de choix ou ne pas en avoir du tout ça se rejoint quelque part, on se sent bloqué d’une façon ou d’une autre. Parfois, sous des apparences de choix, on se sent paralysé parce que dès qu’on prend une décision on pense que c’est l’autre choix qui aurait été meilleur. D’autre part, il y a celui qui croit que parce qu’il n’a pas de choix, il ne peut plus avancer. Lequel est plus paralysé? C’est une question de perspective et d’expérience personnelle.
Pour ma part, depuis que je suis petite, les gens autour de moi ont souvent essayé de m’imposer leurs choix et leur avis. Dans mon entourage, tout le monde a du caractère et tout le monde sait mieux que les autres ce qui est bon à faire, à penser ou à dire. Si j’ai le malheur de ne pas avoir une opinion ferme sur quelque chose, je reçois mille et un conseils : « Fais ceci c’est le meilleur choix», « Mais non fait cela tu ne te tromperas pas», « Passe part là, c’est le meilleur chemin», «Ne va pas là, ce n’est pas bon pour toi», « Tu n’es pas capable», «Étudie cela, c’est un bon métier pour une fille», «N’achète pas une maison, il faut savoir bricoler», et j’en passe…Bref, tout le monde me donne des conseils sans même me demander ce que j’en pense.
Pendant de nombreuses années j’ai eu l’impression que les autres savaient tout mieux que moi. Avant de prendre une décision, il me fallait demander conseil aux autres car sinon j’étais convaincue que j’allais me tromper. Je doutais tellement de moi, que les rares fois où j’ai osé prendre une décision, ça c’est retourné contre moi parce que j’étais certaine que c’est ce qui devait m’arriver. Ben oui, je n’avais pas demandé l’avis aux autres! Je n’arrivais pas à avoir une vision d’ensemble des situations par moi-même. D’autres fois, j’analysais tellement toutes les possibilités que, finalement, je ne passais plus à l’action car tout me semblait trop compliqué, long et impossible. Je me décourageais rien que d’y penser. Pire, d’autres fois, j’étais convaincue de ne pas mériter de réussir seule. Quelle angoisse et quel manque de confiance en moi.
Un jour j’ai dit : « Wow ça n’a pas de sens!». Je me suis demandée ce que je voulais vraiment. Ça m’a choqué de me rendre compte que parce que je ne m’étais jamais vraiment posée la question, je ne pouvais pas répondre clairement à cette interrogation. J’en avais seulement une vague idée. J’ai compris pourquoi j’étais si influençable, je ne savais pas moi-même ce que je voulais! Alors j’acceptais des conseils qui n’étaient peut-être même pas bon pour moi! Yark! Je n’ai pas aimé cette découverte. J’ai été choqué de constater tout le pouvoir que j’avais laissé aux autres sur ma propre vie. Comment les autres pourraient savoir ce qui est bon pour moi, ce que j’aime, ce qui me fait vibrer, ni même, quels sont mes talents. Ils me parlaient en fonction de leurs critères, de leurs expériences, de leurs valeurs et de leurs préjugés. Comment quelqu’un qui a peur de tout pourrai m’encourager à prendre des risques? Comment quelqu’un qui critique les autres peut m’accepter tel que je suis? Ou encore, comment quelqu’un de jaloux va m’aider à réussir?
C’est ainsi que j’ai décidé de me prendre en main, d’apprendre à mieux me connaître pour que personne ne décide plus jamais de ma vie à ma place. Je savais que je voulais ce qui me correspondait, ce qui me ferait évoluer, ce qui m’apporterait de la paix et de la satisfaction personnelle, de l’épanouissement, en accord avec mes valeurs et mes talents. En fait, pour découvrir ce que je voulais, j’ai du prendre du recul pour trouver une vision nouvelle. Je me suis éloignée de toutes les personnes qui voulaient me contrôler et j’ai commencé à m’écouter, à me poser des questions sur moi-même, mes goûts, mes valeurs, mes désirs profonds, mes talents et mes rêves. J’ai laissé parler mon cœur et j’ai été surprise de tout ce que j’ai découvert en moi. Je ne cherchais plus l’approbation des autres et mon monde intérieur était d’une richesse florissante. J’avais le sentiment que j’étais sur le bon chemin. J’ai compris qu’en écoutant mon intuition je pouvais sentir facilement ce qui me faisait du bien et m’apportait de la joie ou éloigner ce qui me stressait et refuser de vivre des expériences négatives. J’avais le choix de vivre ce que je voulais dans ma vie et de me réapproprier mon pouvoir sur moi-même. Quelle délivrance! Il ne me restait plus qu’à me pratiquer à m’affirmer. C’est ainsi, que lorsque nous savons ce que nous
voulons, nos valeurs sont claires et en harmonies, nous pouvons établir des limites à franchir ou à ne pas franchir. Les autres nous respectent davantage parce qu’ils comprennent que nous savons utiliser notre pouvoir intérieur pour faire respecter notre identité profonde.
Est-ce que vous savez ce que vous voulez? Comment faîtes-vous pour savoir ce qui est bon ou ce qui est mauvais pour vous? Vos commentaires m'intéressent, partagez votre expérience personnelle.
Bien à vous
Pascale Bélisle